il y a 32 ans le mouvement national #Corse accueillait Jean-Marie Lepen du Front National à coup de pavé

(Unità Naziuale – Publié un 28 février)  En 1992 le mouvement national recevait Jean-Marie Le Pen en Corse.

En 1992, des nationalistes corses hostiles à la venue de Jean Marie LE PEN en Corse l’ont empêché d’atterrir à Bastia ce 28 février 1992 au matin, à Ajaccio il est interpellé en ville par des nationalistes d’A Cuncolta

Le meeting de campagne électorale de Jean Marie LE PEN, prévu à Ajaccio a été annulé en raison des violents incidents survenus cet après midi entre CRS et nationalistes du mouvement « A Cuncolta » opposés à sa venu sur l’île.

Le Préfet, Roger-Hubert GROS, décide d’interdire la réunion « Pour cause de troubles de l’ordre public ».

Petit récapitulatif d’Unità Naziunale : Début 1985, suite au gel des crédits de l’Université par le FN et la Droite à l’Assemblée de Corse, les incidents se multiplient à l’Université de Corti. Celle-ci subit les attaques virulentes du Front National et de la CFR qui entretient un climat de haine contre les nationalistes. Le 25 janvier, alors que la CSC bloque l’Université pour soutenir un étudiant arrêté le 8 septembre 84, Christian Mela, tabassé par la police et qui va être jugé pour appartenance au FLNC, un autre étudiant de la CSC, Jérôme Regetti est blessé par balles par un individu proche des milieux CFR de Corti, qui manipule un groupuscule étudiant, le CDUC, ( Comité de Défense de l’Université de Corti ). Immédiatement transféré à l’hôpital d’Ajaccio, nombreux sont les militants et sympathisants, dont moi-même, qui se déplacent à son chevet, suite à un appel des services hospitaliers organisant une collecte de sang pour lui. Le 26 janvier, les syndicats nationalistes se mobilisent en soutien aux étudiants dans la cité Paoline. Le 28 janvier, après de multiples provocations à l’encontre de la CSC, un enseignant membre de la CFR, François Piazza, pris à partie par un groupe d’étudiants, faisant croire à une violente agression contre lui, se fait évacuer par hélicoptère, dans une mise en scène destinée à montrer du doigt les « agressions des nationalistes et leur mainmise sur l’Université ». Des hommes armés de la CFR envahissent le campus sous le regard impassible des forces de l’ordre. Ils tentent de s’en prendre physiquement au Président Brighelli, accusé d’être complice des nationalistes, demandant sa démission. Plusieurs étudiants de la CSC sont dans les jours qui suivent interpellés, traduits en justice et écroués. La vive tension à l’Université gagne la Corse entière et le pire est à craindre. Des attentats sont perpétrés contre des nationalistes. A Ajaccio, le responsable du service d’ordre de la CFR, dont “ U Ribombu ” révèlera qu’il circulait dans une voiture aux vitres blindées, est abattu par deux hommes en plein jour. L’assassinat non revendiqué laisse envisager de multiples hypothèses. D’autres affrontements semblent inévitables…. http://storiacorsa.unita-naziunale.org/H1985.htm

 

POSITION de la Cuncolta Naziunalista en 1992

 



anti-facistes-lln-corse_1En février 1992, : Action Anti LE PEN : une manifestation nationaliste avait empêché l’avion de ligne d’atterrir à Bastia, le contraignant à se dérouter sur Calvi, tandis que le préfet interdisait le soir même un meeting prévu à Ajaccio en raison des risques de débordements.anti-facistes-lln-corse_5

Pour expliquer l’accueil de la Cuncolta Naziunalista fait à Le Pen, Jean Giambelli déclare : « Les nationalistes corses veulent construire une société de justice, de tolérance, de démocratie et de liberté, et que pour nous Jean Marie Le Pen est le symbole du fascisme, de la répression et de l’intolérance »anti-facistes-lln-corse_3

Sur Ajaccio le même jour, le meeting a été annulé, des incidents ont eu lieu, et face aux militants de la LLN, Jean Marie Le Pen déclarait « Si c’était moi qui était au gouvernement, tu verrais un peu » à cela ont répondu les militants de la Cuncolta (FLNC) : ‘c’est pour çà qu’on veut pas de toi, O Connard« ‘anti-facistes-lln-corse_4

Plus de deux heures d’affrontement avec les forces de répression, pendant qu’en préfecture, à 19h45,  la décision était prise d’annuler le meeting. Le préfet de Corse Roger Hubert-Gros prendra cette décision

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Souvenez vous en regardant les vidéos sur le site de l’INA :

 

A Bastia, ce matin, les nationalistes corses ont empêché Jean Marie LE PEN de quitter l’aéroport pour tenir meeting en ville

 

Après Bastia, le voyage de Jean Marie Le PEN a tourné court car le meeting d’Ajaccio a été purement et simplement annulé, à la suite de manifestations des nationalistes : Jean Marie Le PEN s’est affronté avec les CRS à son débarquement sur l’aéroport pour obtenir que son meeting ait lieu

Des nationalistes corses hostiles à la venue de Jean Marie LE PEN en Corse l’ont empêché d’atterrir à Bastia ce matin, à Ajaccio il est interpellé en ville par des nationalistes

Le meeting de campagne électorale de Jean Marie Le PEN, prévu hier soir à Ajaccio a été annulé en raison des violents incidents survenus l’après midi entre CRS et nationalistes du mouvement « A Cuncolta » opposés à sa venu sur l’île. Le Préfet, Roger HUBERT GROS, décide d’interdire la réunion « pour cause de troubles de l’ordre public »



Le vice-président du F.N lance la campagne des municipales en #corse sans faire de vague

 

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