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#corse – LOCHI DI PASCURA : SALVEMU I PASTORI!

(Unità Naziunale Publié le 15 octobre 2019) La France a entrepris sa dernière étape de destruction de agriculture traditionnelle de montagne, paysanne, nourricière et familiale corse.

Voulant saper le dernier socle d’une culture agropastorale, l’Etat a pu compter sur les divisions du monde agricole ou sur le manque d’un véritable projet concerté, par le plus grand nombre, et politiquement partagé de mise en valeur de l’agriculture en Corse.

En 2015 les règles d’attribution des aides de la PAC ont changé, sans limite d’hectares déclarés, découplées de la production et sans contraintes d’un taux minimum de chargement animal.

Sans la moindre équité, malgré plusieurs avertissements de ceux qui voyaient un piège dans ce changement, il est certain que des personnes en ont profité pour opérer une razzia sur les terres agricoles piochant dans le bénéfice d’une enveloppe fermée.
Cela c’est fait au détriment de la majorité des éleveurs, et notamment les plus petits et les plus pauvres.

Dans le même temps, la France, en invoquant un problème ubuesque de logiciel de paiement, a repoussé de plusieurs mois le versement des dotations allouées par Bruxelles à tous les agriculteurs européens.
Les petites exploitations familiales corses, sans trésorerie, ont été contraintes d’accepter un système d’avance que certaines remboursent encore aujourd’hui.
Les mesures agriculture bio et les mesures agroenvironnementales, gérées par l’ODARC, accusent des retards de paiement de près de 4 ans.

Il n’en fallait pas plus pour mettre le monde agricole à genoux, désespéré, attendant le coup de grâce.
C’est désormais chose faite.
La France, forte de sa stratégie de criminalisation de toute une profession, en cherchant à couper tout soutien populaire et politique à l’agriculture corse, s’attaque à ce qu’il y a de plus traditionnel, culturel et sociétal de notre terre : Ses parcours pastoraux multiséculaires.
En invoquant une règle effarante selon laquelle il ne faut plus aider ceux qui auraient des difficultés à nourrir leurs chèvres, leurs porcs ou leurs brebis dans des zones ou les bergers corses gardent leurs bêtes depuis toujours, la France déclare la guerre à des siècles d’histoire humaine en Corse.

Les derniers irréductibles qui continuent à fabriquer du fromage, du Brocciu, ou de la charcuterie subiront donc une concurrence supplémentaire.
En effet, le producteur français continuera à toucher des aides pour produire du lait ou de la viande, que les unités industrielles importeront, par la suite, à bas prix grâce à la délégation de service public. Ces productions permettront de fabriquer du faux fromage corse et de la fausse charcuterie, que les hypermarchés s’empresseront de vendre dans leurs rayons mensongers de produits locaux.
Le paysan corse, lui, sera sans dotation. Il payera l’alimentation animale ou les intrants deux fois plus cher car il n’y a pas de compensation maritime. Cette dernière n’étant valable que pour les produits sortants.
Ils n’ont plus qu’à crever et en silence.

Si nous voulons voir encore quelques chèvres dans nos montagnes, et quelques paysans dans nos villages, il est plus que temps de se tenir aux côtés d’une profession qui, débarrassée de ses problèmes, sera un des socles de la construction de la Nation corse de demain.
L’agriculture nourricière, l’agriculture de production, doit être un levier indispensable à notre développement et notre émancipation.

L’AGRICULTURA CORSA CAMPERÀ!

C I F

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