#Corse – L’ancien militant, Josu Urrutikoetxea, de l’ETA interpellé et détenu à Sallanches

(Unità Naziunale Publié le 16 mai 2019) AFP : L’ancien chef politique de l’organisation séparatiste basque ETA, Jose Antonio Urrutikoetxea Bengoetxea, se trouvait jeudi dans les locaux de la gendarmerie de Sallanches (Haute-Savoie), après avoir été arrêté à l’aube près de l’hôpital de la ville au terme d’une cavale de plus de 16 ans, a-t-on appris auprès des gendarmes.

Il devait être conduit dans l’après-midi devant le procureur de Bonneville puis devant le juge des libertés et de la détention du même tribunal, ont indiqué les mêmes sources. S’agissant de faits relevants du terrorisme, le procureur de Bonneville se dessaisira sans doute rapidement au profit de celui de Paris, a-t-on indiqué de source proche de l’enquête. Plus connu sous le nom de Josu Ternera, il était en cavale depuis 2002. Le tribunal correctionnel de Paris l’avait condamné en son absence, le 1er juin 2017, pour « participation à une association de malfaiteurs terroriste ». Très influent dans l’organisation, il avait enregistré la « déclaration finale » par laquelle l’ETA annonçait sa dissolution définitive en mai 2018. Jose Antonio Urrutikoetxea a été arrêté jeudi vers 07H00 sur un parking de cet hôpital général situé au pied des majestueuses aiguilles de Warens par les enquêteurs qui l’attendaient, a indiqué à l’AFP la chef d’escadron des gendarmes de Chamonix Sarah Chelpi. Il s’y rendait pour un rendez-vous médical accompagné d’un ami qui a aussi été interpellé, a précisé Mme Chelpi, ajoutant que l’arrestation s’était déroulée sans heurt. Une source judiciaire a précisé que l’opération a été menée en exécution d’un mandat d’arrêt le visant pour avoir été condamné en 2017 à 8 ans de prison en France. Josu Ternera a d’abord été placé en rétention dans les locaux de la brigade de gendarmerie, avant d’être admis à l’hôpital car il a demandé à être examiné par un médecin, a encore indiqué cette source. Vers 14H00, il se trouvait de nouveau dans les locaux de la gendarmerie, selon une source proche de l’enquête, en attendant d’être conduit à Bonneville. Etant donné que la condamnation en 2017 a été prononcée en son absence, il a la possibilité de demander à être jugé à nouveau. Chef historique de l’ETA de 1977 à 1992, élu député en 1998 d’Herri Batasuna (parti nationaliste radical) aujourd’hui dissous, Josu Ternera avait échappé à une précédente tentative d’arrestation en France en 2013. Il était passé dans la clandestinité pour échapper aux poursuites pour son rôle dans un attentat contre une caserne de la Garde civile à Saragosse, dans le nord de l’Espagne, qui avait fait 11 morts dont cinq enfants en 1987.


Dans la nuit du 15 au 16, la police française, en collaboration avec la Garde civile espagnole a arrêté Josu Urrutikoetxea. Présenté comme le « responsable de l’appareil international de l’ETA » par les autorités espagnoles, cet ancien parlementaire basque, qui a été très longtemps privé de liberté du fait de son engagement politique, a toujours œuvré pour l’avènement d’une paix digne et durable en Euskadi. Il a notamment participé à l’annonce officielle de l’arrêt définitif de l’action de l’ETA le 3 mai 2018.

Les États espagnols et français, continuent, dans leur aveuglement et leur logique totalitaire, à confondre paix et pacification, bafouant la démocratie et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Corsica Libera apporte son soutien total au peuple basque dans cette nouvelle épreuve que lui font subir les ennemis de la paix.

CORSICA LIBERA
16 mai 2019


CoreInFronte s’élève contre l’arrestation, en France, de Josu Urrutikoetxea, responsable de l’ETA, dans la clandestinité depuis 2002.

Il y a 1 an, le 3 mai 2018, il avait lu, en Suisse, la déclaration de fin d’activité politico-militaire de l’organisation révolutionnaire basque.

Malgré un contexte d’apaisement, les Etats espagnol et français continuent, par la répression, de combattre la recherche d’une véritable solution politique en Euskadi.
La répression ne sera jamais une solution à un problème national : Ni en Euskadi, ni en Catalunya, ni in Corsica.

CORE IN FRONTE
16 mai 2019


SUSTEGNU À JOSU TERNERA
SUSTEGNU À I PATRIOTTI BASCHI

Tout processus de paix – impliquant un peuple opprimé et un Etat dominateur – suppose l’engagement de toutes les parties concernées avec l’identification des causes du problème posé pour une résolution définitive et politique.
À l’instar de ce qui se passe en Corse, où les initiatives unilatérales posées sont dépouillées de leur contenu, la situation au Pays Basque met là aussi en evidence d’une part le refus d’une paix négociée et d’autre part la continuité d’une répression policière et judiciaire.
L’arrestation de Josu Ternera ( Jose Antonio Urrutikoetxea Bengoetxea ) – militant historique de la résistance patriotique basque – confirme les intentions réelles des Etats français et espagnol à repousser les droits de la Nation Basque dont celui de librement choisir son destin.
Notre collectif adresse son total soutien à Josu Ternera et, au delà, à l’ensemble du Mouvement Patriotique Basque pour sa lutte et son engagement à arracher une véritable solution politique.
Notre collectif appelle à la vigilance au regard des attitudes de mépris sinon de rejet qui se dessinent dans l’Europe actuelle au travers de politiques d’obstruction et de négation à l’égard des peuples non reconnus. L’exemple catalan illustre ce choix stratégique où même la démocratie est sacrifiée sur l’autel d’un absolutisme autoritaire.

LIBARTÀ PAR JOSU TERNERA È U POPULU BASCU
BASTA A RIPRISSIONI CONTR’À I POPULI NIGATI
Hè tempu di lotta è di mossa !

PATRIOTTI
18 mai 2019


Revue de presse

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