Presque toutes les grandes collectivités sont tombées dans l’escarcelle de la gauche, mais l’île reste ancrée à droite. Paradoxe corse oblige, l’électorat semble s’adapter aux situations et aux scrutins.

L’île est ancrée à droite, mais les collectivités tombent, une par une, dans l’escarcelle de la gauche. Le conseil général de Haute-Corse, les deux plus grandes villes, les sièges de deux sénateurs, ceux de deux des quatre députés, la collectivité territoriale de Corse enfin… De toute évidence, il y a une flexibilité idéologique de l’électorat. Il adapte son vote en fonction des situations, des affinités, de la proximité et des personnalités en lice. Le même individu peut voter à gauche à la municipale et Le Pen à la présidentielle, sans oublier le bulletin nationaliste aux territoriales. Lors de chaque scrutin, il y a donc un glissement de voix. L’électorat s’adapte et le politologue s’y perd.
Vous aimez cet article ? Faîtes-en profiter vos amis !
Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :

