Alors du’Yvan Colonna attend l’arrêt de la Cour de cassation, l’un de ses avocats, Me Garbarini dénonce « l’acharnement » de l’administration pénitentiaire qui a classé son client « détenu particulièrement surveillé ».

Une attente qui s’effectue dans une sérénité relative, puisque de nombreux dérapages émanant de responsables politiques avaient tout bonnement oublié la présomption d’innocence. Est-il besoin de rappeler que le ministre de l’Intérieur d’alors, Nicolas Sarkozy avait évoqué en 2003 lors de son interpellation, que, « l’assassin du préfet Erignac venait d’être appréhendé »?
Pour l’heure donc, Yvan Colonna est bel et bien présumé innocent. L’administration pénitentiaire, semble, elle, préférer le surveiller de près. Et l’isoler. « Nous avons déposé il y a quelques semaines une requête pour que ce classement soit levé, mais elle a été rejetée. Le 21 mars, le garde des Sceaux a confirmé la décision de l’administration pénitentiaire », fulmine Me Pascal Garbarini, l’un des défenseurs d’Yvan Colonna.
« La situation est en plus très floue, nous ne savons pas concrètement s’il est placé ou maintenu DPS », poursuit-il. Avant d’avancer une certitude : « Cet isolement est injuste et injustifié ». En d’autres termes, impossible selon lui de dire quand le berger de Cargèse a été classé DPS.
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