“Un acharnement politique”. Hier, à Bayonne, le comité de soutien “Filipe Aska” n’avait pas de mots assez forts pour dénoncer l’attitude des autorités françaises à l’encontre de Filipe Bidart. Le collectif reproche à Paris, à travers le parquet général, de tenter de repousser au maximum le retour en Pays Basque Nord de l’ex-prisonnier d’Iparretarrak.

Profitant de la levée de cette interdiction, Filipe Bidart et son avocat, Filipe Aramendi, ont effectué une demande de modification de la liberté conditionnelle, permettant à F. Bidart de vivre et de travailler au Pays Basque. Le juge d’application des peines (JAP) de la cour d’appel de Paris, “que l’on ne peut pas taxer de sympathie”, dixit Filipe Aramendi, a autorisé Filipe Bidart à résider au Pays Basque. C’était le 29 mars. Dans la foulée, le parquet faisait appel, décision suspensive. L’audience aura lieu le 15 mai. D’ici là, Filipe Bidart ne peut donc rentrer s’installer au Pays Basque.
Une demande jugée “prématurée”
Cet appel révolte Me Aramendi. Il le considère d’abord infondé juridiquement : “A l’audience, la représentante du parquet a donné un seul argument pour s’opposer à la demande de Filipe. Elle lui paraissait ‘prématurée’. J’ai demandé des explications. Sa mesure de libération s’achève en février 2014, soit dans 23 mois. Je n’ai pas obtenu ces explications”.
Vous aimez cet article ? Faîtes-en profiter vos amis !
Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :

