#Corse @JF_Acquaviva répond aux questions d’@Arritti

(Unità Naziunale publié le 28 octobre à 6h33) Vous trouverez l’intégralité de l’interview du Députe Acquaviva sur le site officiel d’Arritti.

Voici un extrait

Député de la Corse, mais aussi solidarité avec toutes les régions à forte identité ?

Bien sûr. C’est le cas avec les députés des territoires d’Outremer avec qui on se comprend rapidement. Avec La Réunion par exemple, qui voulait être éligible à l’article 73 de la Constitution pour adapter les lois et les règlements, ce que le gouvernement lui refusait. Avec la Guyane, qui s’oppose actuellement à un projet «Montagne d’or », dévastateur en termes de dépossession ou de saccage sur l’environnement. Avec la Martinique et la Guadeloupe, mais aussi avec d’autres régions, l’Alsace, la Bretagne, et en général avec les députés enracinés dans les territoires de montagne.

Cette logique de solidarisation a été le produit de notre année de présence, au point que nous sommes parvenus à constituer un groupe parlementaire aujourd’hui.

Avec quels objectifs ?

Défendre un certain nombre de valeurs, les territoires en général, dans un contexte où le gouvernement Philippe/ Macron est très vertical, très jacobin, très centraliste, et forcément crée des réactions. Par exemple, vous avez pu suivre le discours d’Hervé Morin, président de l’Association des Régions de France qui, avec d’autres élus de tous bords, régions, départements, communes, dénonce un centralisme d’État avec la remise en cause même des 35 ans de décentralisation en termes de financement des Collectivités et de reconnaissance d’autonomie de ces Collectivités. Notre groupe reconnaît l’autonomie pleine et entière de la Corse à inscrire dans la Constitution. D’autres députés sont susceptibles de nous rejoindre, vu le malaise et les débats internes qui existent au sein de la majorité ou d’autres groupes. On n’est plus dans la situation de juin 2017 au sein de l’hémicycle. On avance.

La réforme constitutionnelle va-t-elle se poursuivre ?

Le vrai problème de cette réforme, c’est de savoir si le Sénat va trouver un accord avec le gouvernement sur le nombre de sénateurs maintenus dans la prochaine mandature puisque l’un des projets était de réduire leur nombre. Il faut donc une majorité des 3/5e.

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