(Unità Naziunale Publié le 26 octobre 2018 à 14h00)  Jean-François Gandon, militant Core In Fronte, a été condamné à 500€ d’amende. Aucune partie civile présente pour ce procès pour un bombage effectué sur un mur en construction.

Pour le mouvement Core In Fronte, « la justice condamne un message politique qui dénonçait la dépossession immobilière au profit de gendarmes, et au détriment de corses. C’est une condamnation pour délit d’opinion. »

Core in fronte disait se réserver le droit de faire appel de sa condamnation.

Pour Jean-François Gandon « A travers moi, c’est l’expression politique de Core in Fronte que l’on condamne aujourd’hui et sa conférence de presse du 16 juin dernier qui dénonçait la dépossession immobilière au profit de gendarmes et au détriment de Corses. Il n’y a eu aucune dégradation, aucune insulte inscrite, simplement un message politique qui a été recouvert avec 1.22 € de peinture par les ouvriers du chantier le surlendemain… Qu’elle soit de 50, 500 ou 5000 €, nous considérons que cette condamnation est une condamnation pour délit d’opinion. Car cette action était une action collective et militante que nous continuons à revendiquer comme telle. Più chè mai, a lotta cuntinueghja. »

À l’audience, le 5 octobre dernier, le militant avait revendiqué son acte ; rappelé que les inscriptions avaient été réalisées avec de la peinture biodégradable et souligné que la société immobilière ne s’était même pas portée partie civile.

(Corse Matin)