#Corse – Six mises en examen sur les 8 personnes interpellées pour un dossier « attentats de droits commun »

L’enquête menée par la gendarmerie sur une série d’attentats de droit commun commis entre 2010 et 2011 dans la partie sud de la Plaine orientale, a connu une nouvelle évolution, hier à Bastia, avec la présentation devant le juge d’instruction des huit personnes entendues ces jours-ci par les enquêteurs de la section de recherches.

Quatre avaient été extraites de leur cellule de la maison d’arrêt de Borgo où elles avaient été placées en détention provisoire après leur mise en examen en novembre dernier dans le cadre d’un dossier d’instruction distinct en l’occurrence une procédure pour « association de malfaiteurs » liée notamment à l’exploitation illégale de machines à sous (qui avaient été découvertes en Plaine orientale lors de l’enquête sur ces attentats). Trois autres personnes avaient été interpellées mardi dernier ; la huitième s’est présentée mercredi aux gendarmes.

Tous nient les faits qui leur sont reprochés

Toutes ont donc été présentées devant le juge d’instruction en charge des deux informations judiciaires ouvertes, en janvier 2011, pour « association de malfaiteurs » et « destruction de biens à l’aide de substances explosives ». Six ont été mises en examen. Trois ont été placées en détention provisoire à la maison d’arrêt de Borgo et une sous contrôle judiciaire ; deux autres étaient hier soir en cours de présentation devant le juge des libertés et de la détention. Enfin, deux ont été placées par le magistrat instructeur sous le statut de témoin assisté.

Ces huit hommes âgés de 22 à 26 ans (dont l’identité n’a pas été révélée pour les besoins de l’enquête qui se poursuit) nient les faits qui leur sont reprochés ou bien, usant de leur droit à garder le silence, ont refusé de s’exprimer devant le juge d’instruction. L’enquête porte sur dix attentats à l’explosif et une tentative perpétrés entre avril 2010 et octobre 2011 en Costa Serena (à Aghione, Aleria, Ghisonaccia, Prunelli-di-Fiumorbu, Ventiseri) lesquels « représentent une part importante des faits de cette nature commis l’an dernier en Haute-Corse », souligne le procureur de la République de Bastia Dominique Alzeari. Ces attentats, qui au départ ne présentaient pas de liens apparents entre eux, ont visé six maisons dont certaines étaient en cours de construction (des résidences principales ou secondaires, des villas témoins), un engin de chantier, des véhicules (dont celui d’un gendarme) et un bâtiment public (la mairie annexe de Prunelli-di-Fiumorbu).

Si le sigle « FLNC » avait été trouvé sur deux des cibles, aucune de ces actions n’a été revendiquée par une organisation clandestine. La section C1 (antiterroriste) du parquet de Paris avait d’ailleurs renvoyé à Bastia six de ces dossiers dont elle s’était initialement saisie. La piste politique est abandonnée.

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