
La découverte par les gendarmes de deux caches d’explosifs en avril 2010 dans la plaine orientale avait mis les enquêteurs sur la piste des poseurs de bombes, ont indiqué M. Alzéari et le colonel Rodriguez.
Une information judiciaire avait été ouverte en janvier 2011 pour association de malfaiteurs, infraction à la législation sur les armes et les explosifs et pour destruction de biens appartenant à autrui en bande organisée.
Les huit hommes gardés à vue depuis mardi « nient les faits qui leur sont reprochés et ne sont pas connus des services de police », a dit M. Alzéari.
Le colonel Rodriguez a précisé que les perquisitions réalisées depuis mardi à leurs domiciles ont permis de saisir « des véhicules aperçus sur ou à proximité des lieux de certains attentats et des deux caches d’explosifs » et que des relevés d’ADN ont été effectués.
Le mobile des attentats serait lié à « des rivalités commerciales, de répartition de territoires et d’implantations d’activités délictueuses », a indiqué le procureur.
Ces affaires n’ont « aucun caractère politique », a précisé M. Alzéari, même si deux attentats, contre une résidence secondaire à Aleria et contre une voiture à Ghisonaccia, en janvier 2011, avaient été « signés » sur place « FLNC » (Front de libération nationale de la Corse).
Bien que jamais revendiqués, ces deux attentats avaient fait l’objet d’une saisine de la section anti-terroriste du parquet de Paris, dessaisi ensuite au profit du parquet de Bastia.
Les hommes mis en examen sont passibles de la cour d’assises et encourent jusqu’à 30 ans de prison.
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