#Corse – « Agriculture Corse »

Élément important de l’économie corse, de la culture, du cadre de vie du peuple corse, elle est dans une situation difficile. Thierry Casanova, éminent spécialiste dans ce domaine complexe,  vient de produire un ouvrage très intéressant ; il brosse un  tableau sans complaisance du secteur, en 2009 ; il appelle à la vigilance, à l’autocritique. Certes, il ne fournit pas  de solution miracle qui, d’ailleurs,  n’existe pas ; mais le chemin est ouvert pour une concertation générale entre les agriculteurs – enfin réunis- les élus, les forces vives de l’île. Dans la perspective de 2014 et des inévitables évolutions du Statut politique de la Corse, il devient urgent de cerner les véritable problèmes, de hiérarchiser les urgences et de mettre en place les solutions. Il faut lire absolument cet ouvrage pour appréhender la réalité de l’agriculture corse.

Nous avons posé une question à Thierry Casanova :

Question : Pourquoi réaliser un état des lieux de l’agriculture corse ?

Réponse Parce qu’au-delà des critiques et des satisfécit des uns et des autres, des éternels problèmes qui reviennent sur la table (l’endettement, le foncier, la qualité des produits,…) la situation démographique de l’agriculture corse est grave sinon catastrophique. De récentes études menées par le CER de Corselaissent pressentir que des filières entières sont proches de la mort clinique, non, par manque de viabilité mais par disparition pure et simple des exploitants. Au-delà des problèmes d’aménagement de l’espace, cet état de déprise démographique remet en cause l’existence même des filières et corrélativement la perte de savoir-faire sur des produits typés en forte demande (charcuterie, fromages, huile d’olives, farine de châtaignes,…).

Les mots ne suffisent plus. Les faux semblants ont édulcoré durant des années la réalité économique et financière des situations faites aux agriculteurs corses. Les postures syndicales et politiques ont travesti la nature intrinsèque des difficultés, qu’elles soient structurelles ou conjoncturelles.

Aujourd’hui plus que jamais il nous faut collectivement reconnaître nos erreurs et surtout mettre à mal l’adage selon lequel « c’est toujours le passé qui tend à gouverner le présent ».

A travers l’examen détaillé des chiffres 2009 de l’agriculture corse vous pourrez mieux comprendre la réalité économique de ce secteur d’activité qui depuis 50 ans a traversé des moments extraordinairement difficiles sans que personne ne s’attache véritablement à comprendre l’origine des difficultés.

Cette radioscopie d’un genre nouveau vous permettra, sans doute, de mesurer l’écart qui nous sépare du pire…. Pire qui n’est jamais certain ! ( fin de citation)

15 décembre 2011

Blog Edmond Simeoni

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