
Il est donc à prévoir que d’ici deux ou trois décennies l’intérieur sera presque totalement vide à l’exception de Corte revitalisé par son université. En revanche le littoral continuera d’exercer un véritable pouvoir d’attraction, les deux principales villes réunissant aujourd’hui à elles seules plus du quart de la population. Et les autres agglomérations littorales attirant l’autre quart. Faut-il donc compter sur les allogènes à venir pour donner des couleurs aux villages anémiques ? Les nationalistes ne sont pas d’accord, accusant même les fossoyeurs d’identité, sans exclure l’Etat, de précipiter l’agonie du vrai peuple corse. Faut-il approuver ce désaccord ou se féliciter au contraire d’un melting pot inespéré qui donnerait à la Corse une spectaculaire vigueur ? Le choix est certes difficile pour les Corses « authentiques » alors que les autres ne s’accordent même pas une seconde d’hésitation. Reste à savoir où se situe la solution de ce problème particulièrement aigu. Si tant est qu’il y en ait une.
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