Fini les vacances, c’était la rentrée scolaire pour les enfants de l’extrême sud. De la maternelle au lycée, cartable sur l’épaule, ils ont retrouvé leurs camarades de classe après deux mois de séparation. Si cette rentrée scolaire s’est déroulée sans gros problèmes, quatre professeurs étaient absents dans plusieurs écoles primaires de l’extrême sud. En visite à Porto-Vecchio, le recteur d’académie a fait chauffer le téléphone portable. Michel Barat concède qu’il a des problèmes pour faire venir du personnel enseignant dans l’extrême sud.
Certains élèves des écoles primaires de Muratello (2 absents), Sotta et Sainte-Lucie de Porto-Vecchio n’ont pas eu de maître pour cette rentrée scolaire. Ce sont au total quatre professeurs qui ont fait l’école buissonnière, « certificat médical à l’appui » assure Michel Barat. Portable collé à l’oreille, le recteur de l’académie de Corse est passablement énervé par ces absences. Ses collaborateurs sont sommés de trouver une solution dans la journée. En fin de matinée, Michel Barat assure que des remplaçants arriveront dès l’après-midi dans les différentes classes. « Ce sont des postes qui vont être attribué lundi lors du comité gtechnique paritaire, en attendant nous avons envoyé des titulaires remplaçants, mais quatre d’entre eux ne se sont pas présentés, ils sont malades » a expliqué Michel Barat avant de s’en prendre aux médecins : « Il faut cesser avec les certificats de complaisance, j’ai deux fois plus de titulaire-remplaçant sur l’académie que sur le continent, et je ne m’en sors pas, ce n’est pas normal ». La solution envisagée par Michel Barat est de décloisonner les zones, « les brigades de remplaçants sont départementales, je voudrai les rendre régionales ». Concrètement un professeur des écoles du Fiumorbu pourra venir faire un remplacement dans l’extrême sud, ce qui n’est pas possible actuellement.
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