#Corse @SimoniEric : « on ne nous imposera aucun préalable » @Corsica_Libera

ête de liste des indépendantistes d’« Un’Alba nova per Bastia » qui a recueilli 5,4 % des voix (soit 916 suffrages) au premier tour de la municipale, Eric Simoni revient sur cette élection et en particulier le résultat du 2e tour.

Un tour pour lequel il n’avait donné aucune consigne de vote, critiquant sévèrement le choix d’alliance fait par Gilles Simeoni.

Quels enseignements tirez-vous de cette élection municipale ?

Nous tenons d’abord à remercier toutes les personnes qui ont voté pour notre liste, qui ont entendu notre message, et nous confortent dans notre conviction à continuer à porter l’idée nationale corse. Notre mouvement et notre démarche ont vocation à se renforcer. La campagne a été intéressante à plus d’un titre. Nous avons eu des retours positifs quant à la clarté de notre discours et des options que nous avons choisies.

Comment analysez-vous le résultat du second tour ?

Ce résultat traduit la volonté d’un changement profond à Bastia et en Corse en général. Il a sanctionné les positionnements archaïques des Zuccarelli, hostiles à toute évolution pour la Corse. La citadelle est tombée. C’est donc positif et il faut en tenir compte.

Mais Gilles Simeoni a choisi d’aller au second tour sans vous, ce que votre mouvement n’a pas apprécié comme le soulignait un de ses communiqués durant l’entre deux tours ?

Un coup décisif aurait pu être porté au système en place. Il a préféré une stratégie qui constitue, à notre sens, une erreur car elle ne permet pas de poser des jalons pour l’avenir.

Pourquoi ?

Chacun mène la stratégie qu’il veut et nous ne faisons pas de procès d’intention. Le problème est que l’on avait l’occasion de mettre fin à un système mais il a choisi une stratégie qui, en incluant dans la liste et en plaçant des personnes à des postes clés, comporte des ingrédients qui peuvent en fait lui permettre de se pérenniser. C’est en soi un facteur inquiétant.Il ne fallait pas céder au diktat de ces forces-là et il ne fallait pas refuser de s’allier à ceux qui portent un message clair autour de l’idée nationale corse.

Cela veut dire que Corsica Libera ne s’alliera jamais à d’autres forces politiques ?

Nous sommes ouverts à toute discussion avec toutes les forces vives qui veulent changer le cours des choses comme nous l’avons démontré lors des dernières Ghjurnate de Corte et au cours des débats à l’assemblée de Corse. Il peut y avoir une large majorité qui transcende les clivages mais sans se renier. Nous savons sérier les divergences mais, pour nous, l’intérêt commun, c’est l’intérêt national corse. Nous resterons donc une force qui fait avancer le débat et ne cédera jamais rien sur le fond. Ceux qui sont nationalistes doivent donc nous rejoindre.

Mais si cet accord suggère un préalable ?

On ne nous imposera aucun préalable. Le préalable réactivé à l’occasion de l’élection bastiaise, et se référant à de prétendues valeurs républicaines françaises, ne visait qu’à exclure ceux qui ne cèdent pas aux injonctions de Paris. Un nationaliste corse ne peut pas se reconnaître là-dedans.

Quels vont être les axes de travail de Corsica Libera ?

Notre priorité est clairement de continuer à promouvoir et à défendre en toutes circonstances l’idée nationale et les intérêts du peuple corse. La force qui permet d’aller vers l’avenir c’est Corsica Libera. Le courant que nous défendons a vocation à se renforcer avec le concours de tous ceux qui se retrouvent dans cette idée afin de peser dans la vie politique et de préparer les territoriales. Certes, il y a l’alternance à Bastia mais nous, nous sommes en train de construire une véritable alternative.

Article publié le 3 avril 2014, à lire ci-dessous :

(…)

CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu 

Revue de Presse et suite de l’article  : 

Corse Matin

Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

Produit CORSU E RIBELLU

bandeauribelluteeshirt (1)

Produits à partir de 13e

error: