#corse Info – « Libres mais #Herrira reste paralysé »

Le dossier Herrira a connu un nouveau rebondissement le 3 octobre. Au terme de quatre jours de garde à vue dans les locaux de la garde civile à Madrid, 14 des 18 membres du mouvement en faveur des droits des prisonniers ont retrouvé la liberté dans l’après-midi. Nagore García, Jon Garai, Jesus Mari Aldunberri et Manu Ugartemendia – qui étaient encore détention à l’heure du bouclage du Journal du Pays Basque – doivent, eux, payer une caution de 20 000 euros chacun avant de rejoindre le Pays Basque.

C’est le juge Eloy Velasco de l’Audience nationale, à l’origine de l’opération policière lundi, qui a ordonné la remise en liberté des gardés à vue. Ceux-ci n’en ont pas pour autant terminé avec les déboires judiciaires : interdiction de quitter l’État espagnol, de participer à des mobilisations en relation avec les prisonniers basques ou obligation de pointer au commissariat toutes les deux semaines. Et, surtout, les membres de Herrira restent inculpés pour de lourdes accusations : “Apologie du terrorisme”, “intégration de bande armée” et “financement une bande armée”.

Herrira, mouvement “suspendu”

Les mesures imposées par  Eloy Velasco ne se limitent pas aux 18 personnes : le juge de l’Audience nationale a prononcé la suspension des activités de Herrira pour deux ans. Accusé d’avoir pris la “relève d’Askatasuna/Gestoras Pro-Amnistia dans la convocation et le soutien de manifestations faisant l’apologie des prisonniers de l’ETA et de leurs idéaux”, le mouvement pacifique voit son activité totalement paralysée. Les locaux de Herrira sont fermés, tout comme les pages Web et les comptes bancaires.

PNV et EH Bildu ensemble

En parallèle des libérations à Madrid, le Parti nationaliste basque (PNV, à la tête du gouvernement de la Communauté autonome basque) et la coalition indépendantiste EH Bildu (première force d’opposition) ont présenté une déclaration commune inédite dénonçant “la stratégie politico-judiciaire du gouvernement espagnol”. Les deux forces estiment que les arrestations de lundi constituent “un pas en arrière sur le chemin de la consolidation du processus de paix”.

Antton ROUGET

(…)

by @Lazezu 

Revue de Presse et suite de l’article  : 

sur Corse Matin, sur Alta Frequenza, sur RCFM, Sur Corsica, Sur le Journal de la Corse, Sur Alcudina, sur Corsica Infurmazione/Unità Naziunale, sur France 3 Corse, Sur Corse Net Info (CNI)

Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

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