Vidéo @JeanGuyTalamoni #corse Foncier Résident « On ne peut plus acheter, on ne peut plus louer, on va s’en aller » #ADC

La revendication de Corsica Libera a été le fil rouge de l’émission Place Publique consacrée à la spéculation immobilière. Le sujet a nourri le débat et dévoilé un sentiment partagé de dépossession.

Sur l’état des lieux, ils auront partagé un constat alarmant, malgré quelques variantes. Si Étienne Bastelica pense que tout le combat doit se concentrer sur l’offensive contre « la puissance financière », Jean-Guy Talamoni considère que la spéculation immobilière n’est pas forcément provoquée par « les multinationales. D’abord par ceux qui ont les moyens de mettre dix fois plus sur la table, et qui ont contribué à faire flamber les prix à hauteur de 25 % en seulement un an ».Mais pour les uns, comme pour les autres, la situation est critique. « Les Corses ne sont plus chez eux »,a martelé Jean-Martin Mondoloni. « On ne peut plus acheter, on ne peut plus louer, on va s’en aller », a renchéri Jean-Guy Talamoni.

(…) (suite sur l’article de corse matin)

Quant à ce Place publique consacré à la lutte contre la spéculation foncière, il s’est inévitablement mué en « pour ou contre le statut de résident ». Légitime, opportune ou pas, la revendication de Corsica Libera ressort depuis longtemps comme la principale proposition versée au débat. Relayé par Paul Giacobbi qui a « ouvert la porte » cet été dans une interview accordée à notre titre, le sujet demeure sur le devant de la scène politique.

L’espace culturel Natale-Luciani de l’université, où l’émission a été enregistrée, n’y a pas échappé. Bien qu’il se soit largement exprimé sur le sujet, Jean-Guy Talamoni n’avait nul besoin de faire la preuve de ses convictions face à deux « adversaires » dont l’idée d’un statut de résident n’est assurément pas la tasse de thé. « Laissez-moi vous rappeler dans quel monde nous vivons,s’est écrié Étienne Bastelica, intransigeant sur la question sociale. « 18 000 chômeurs, 25 000 personnes sous le seuil de pauvreté. Ce statut ne va pas régler ces problèmes-là ».Invoquant parallèlement les difficultés d’accession à la propriété et la question du droit au logement, l’élu territorial du Front de Gauche croit à la mise en œuvre d’autres mécanismes. « Des choses peuvent être faites très rapidement. Je rappelle que 361 primo-accédants ont bénéficié de l’aide de la CTC, que les communes peuvent être aidées dans leurs projets de logements sociaux. Il y a aussi l’opportunité d’agir là où les difficultés foncières sont fortes, avec une fiscalité plus forte pour reverser à l’assemblée de Corse le montant des taxes. Nous n’allons quand même pas attendre Chaubon 1, Chaubon 2, la constitution et François Hollande ».

(…) (suite sur l’article de corse matin)

Silencieux pendant un long moment mais forcément sollicité par nos confrères à un moment donné, Louis Orsini ne s’est pas départi du calme qui le caractérise pour réaffirmer ses convictions. Convaincre, démontrer pour ne pas obtenir des moindres mesures. « Réveillez-vous ! Pendant que nous discutons, d’autres font… Il y a urgence, la situation foncière est catastrophique, elle va nous échapper ».

(…)

by @Lazezu 

Revue de Presse et suite de l’article  : 

Corse Matin

Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

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