Comme souvent, Nicolas Alfonsi n’y va pas avec le dos de la cuillère. En séance plénière, il a posé une question d’actualité au ministre de l’Intérieur. L’actualité, c’est la violence en Corse, bien sûr. Le sénateur ne mâche pas ses mots pour dénoncer les défaillances et les connivences qui minent la Corse.
S’adressant à Manuel Valls, Nicolas Alfonsi a rappelé que 13 ans après l’assassinat du préfet Erignac, la Corse traversait une nouvelle crise.« Vous avez pris 10 décisions pour mettre un terme à une comptabilité mortifère qui s’est poursuivie par un nouveau meurtre mercredi. Pour avoir dit non au statut Joxe, non aux accords de Matignon, non au référendum de Sarkozy et avoir toujours privilégié le réinvestissement total de l’État dans l’île, je ne peux que les approuver », a déclaré le sénateur qui ne varie pas sur ses positions.

« Habitués à dire blanc et à penser noir »
Citant Vaclav Havel qui, devenu président de la République, déclarait à ses concitoyens : «Nous sommes malades moralement parce que nous sommes habitués à dire blanc et à penser noir »,le sage de Corse considère que ce jugement pourrait s’appliquer à « bien des comportements locaux ».
L’information Corse, Corsica Infurmazione
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