#Corse – Série d’attentats : la piste d’un groupe clandestin envisagée (FLNC ?)

 L’enquête se poursuivait lundi en Corse après les 21 (22) attentats recensés contre des résidences secondaires depuis la « nuit bleue » de vendredi, « une telle série laissant présager l’action d’un groupe clandestin », selon une source proche du dossier.

Dans la majorité des attentats, qui ont touché la quasi-totalité des régions de l’île, les habitations appartiennent à des propriétaires continentaux ou étrangers – notamment italiens -, mis à part au moins deux villas détenues par des Corses.

Aucun bâtiment officiel n’a été visé au cours de ces actions intervenues quelques jours après l’élection de François Hollande à la présidence de la République.

A chaque fois, le mode opératoire de l’explosion a été sensiblement le même, une bonbonne de gaz couplée à une charge explosive, entraînant selon le cas des dégâts importants, moyens ou légers.

« Une telle série d’attentats aussi coordonnés laisse présager l’action d’un groupe clandestin », a déclaré à l’AFP une source proche de l’enquête.

Une inscription « FLNC » (Front de libération nationale de la Corse) a été retrouvée sur deux maisons cibles d’attentats à Giuncheto (Corse-du-Sud), mais aucune revendication officielle n’a été reçue à ce jour.

Le dernier attentat en date concerne une villa en construction à Sagone (Corse-du-Sud), propriété d’une société civile immobilière du continent (SCI), qui a eu lieu probablement dans la nuit de samedi à dimanche. Le même jour, des dégâts étaient constatés à l’encontre d’une villa en construction, appartenant à un gendarme, à Furiani (Haute-Corse).

Samedi, les forces de l’ordre avaient découvert un attentat contre une résidence secondaire à Pietrosella (Corse-du-Sud), qui compte finalement pour trois, une charge explosive ayant été placée dans chacun des trois bungalows formant cette habitation.

La pièce principale de la petite villa se trouvait à seulement vingt mètres de l’eau, loin de la bande des 100 mètres imposée par la loi Littoral en Corse de 1986, précisait le quotidien Corse-Matin, en précisant que la résidence avait déjà été visée en 2006 par un attentat du FLNC-UC (Union des combattants).

Vendredi, quatorze explosions avaient été recensées, treize ayant touché directement des résidences secondaires et une à l’encontre d’une voiture située tout près d’une maison de même type.

La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie du dossier et l’enquête confiée à la sous-direction antiterroriste, en collaboration avec la section de recherche de la gendarmerie et la direction régionale de la police judiciaire.

En Corse, les résidences secondaires sont jugées trop nombreuses les nationalistes, qui constatent que les insulaires n’arrivent pas à se loger en raison de la flambée des prix du foncier et de l’immobilier.

Selon Paul-Félix Benedetti, membre de l’exécutif du parti politique Corsica Libera, « il s’est construit l’an dernier 6.000 logements en Corse, essentiellement des résidences secondaires. Il n’y a aucune règle politique qui permet de les empêcher. Donc cela ne me surprend pas que des personnes sincères et engagées choisissent d’autres moyens », a-t-il déclaré dimanche à France 3 Corse.

Ce type d’habitations avaient été la cible d’attentats sur l’île particulièrement en 2010 et début 2011.

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