Alain Ferrandi et Pierre Alessandri maintenus en DPS par le pouvoir politique colonial – Les réactions sur internet en #Corse

(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 22 décembre 2020)  C’est le site de FR3 CORSE qui l’annonce : La décision leur a été communiquée hier soir, peu après 20 heures. Pierre Alessandri et Alain Ferrandi restent inscrits au fichier des détenus particulièrement surveillés (DPS). (l’article ici



(Unità Naziunale – Gestion Institutionnelle – Publié le 18 décembre 2020) Dans un article du Canard Enchainé il y a quelques jours, le cas de Pierre Alessandri et d’Alain Ferrandi étaient cités pour expliquer que la visite des deux Présidents Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni à Paris pour rencontrer le Garde des Sceaux, Eric Dupont Moretti, s’était soldée par un énième échec.



Dans un article de Corse Matin en date du 16 décembre, les députés rassuraient tout le monde en s’inscrivant dans un processus de soutien discret aux prisonniers politiques corses :

« les élus nationalistes aux parlements national et européen ont tenu à faire savoir qu’ils n’étaient pas en retrait sur le dossier des prisonniers politiques »…

Revue de presse – Prisonniers : l’inquiétude des parlementaires nationalistes #Corse

 

 



Dans un communiqué commun aujourd’hui commun Gilles Simeoni et Jean Guy Talamoni, Président de l’Exécutif et de l’Assemblée de Corse, dénoncent un nouveau coup porté à la situation de Pierre Alessandri et Alain Ferrandi (mais aussi d’Yvan Colonna) : 

Par décret en date de ce jour vendredi 18 décembre 2020, le Premier Ministre vient d’interdire au garde des sceaux de connaître « des actes de toute nature relevant des attributions du garde des sceaux, ministre de la justice, relatifs aux conditions d’exécution des peines et au régime pénitentiaire de personnes condamnées qui ont été, directement ou indirectement, impliquées dans les affaires dont il a eu à connaître en sa qualité d’avocat (…) ».

Très clairement, cet article a été directement rédigé avec pour objectif d’interdire au Ministre de la Justice de statuer sur le retrait du statut de détenu particulièrement surveillé à Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, question sur laquelle il devait se prononcer avant la fin de l’année.

Il convient de rappeler que la commission compétente, dont l’avis est consultatif, a statué en faveur de ce retrait, lequel entraînerait automatiquement la mise en œuvre du rapprochement à Borgu d’Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, incarcérés l’un et l’autre à l’extérieur de l’île depuis 21 années.

Rappelons que personne ne conteste, y compris à Paris et dans les plus hautes sphères de l’Etat, que le maintien du statut de détenu particulièrement surveillé (Ndrl : DPS) pour Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, comme d’ailleurs pour Yvan Colonna, est aujourd’hui une ficiton juridique.

Une ficiton juridique qui, là encore, n’a d’autre objectif que d’interdire la mise en œuvre d’un droit au rapprochement dont Alain Ferrandi, Pierre Alessandri, et Yvan Colonna auraient dû bénéficier depuis longtemps déjà, et dont ils sont privés depuis plusieurs années par l’application de la logique de vengeance au détriment de celle du droit.

Le décret paru ce jour prévoit que les attributions normalement exercées par le ministre de la justice dans ce dossier sont désormais confiées au Premier Ministre Jean Castex.

Les choses sont donc claires :

Le choix de retirer à Alain Ferrandi et Pierre Alessandri leur statut de détenu particulièrement surveillé serait une décision purement juridique, et l’application du droit au rapprochement dont doit bénéficier tout condamné, au titre de la législation française et européenne.

Celui de les maintenir dans ce statut, pour les priver de leur droit au rapprochement, serait une décision exclusivement politique, prise par le Chef du Gouvernement.

La décision prévue pour être rendue dans les jours à venir nous dira le choix retenu au plus haut niveau de l’ETat

Jean-Guy Talamoni /  Gilles Simeoni

 



Réaction aussi de Jean-Christophe Angelini, Président de l’ADEC et Maire de PortiVechju : 



D’autres réaction à venir sur les réseaux sociaux :



« En #Corse, Macron veut-il la paix ? » – « Chjama di u @PNazioneCorsa pè a Pace »

« On peut donc parler d’un véritable reniement de la parole donnée » – #Corse #DPS #Rapprochement

 

« Nous considérons que la loi doit s’appliquer dans toutes ses dispositions » @LOraDiURitornu – #Corse

 

 

 

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