
Une chose est sûre, l’absence de constance des nationalistes modérés, semblant tantôt afficher des positions libérales, tantôt plus sociales, laissant entrevoir des passerelles possibles dans toutes les directions, laissent perplexes la plupart des acteurs politiques de l’île. Qui observent décontenancés ces diagonales à géométrie variable.
AGACEMENTS. « C’est difficile à comprendre, constate Ange Fraticelli, le maire UMP d’Aléria. J’ai l’impression qu’ils tombent dans les travers des partis traditionnels ». Et de l’incompréhension à l’agacement, il n’y a souvent qu’un pas. « Il y aurait un accord avec la gauche à Ajaccio, alors que, à Bastia, il s’agit de battre Zuccarelli », souligne un autre élu de la Plaine, mettant le doigt sur un des reproches principaux adressés aux modérés – celui de l’extrême élasticité des alliances qu’ils pourraient nouer, en fonction d’intérêts qui sont fort différents, d’un leader à l’autre, d’une ville à l’autre. Du côté de ceux dont ils devraient être a priori les plus proches, les indépendantistes dont ils sont les cousins, le doute et l’agacement enflent.
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