Il y a 36 ans, le FLNC rendait hommage à son militant Ghjuvan’Batti #Corse

(Unità Naziunale –  18 novembre) Le 15 novembre 1987 le jeune militant du FLNC, Ghjuvan’Battista Acquaviva est lâchement assassiné par le Colon Roussel.

G.B. Acquaviva, 19 di nuvembre 1960 – 15 di nuvembre 1987

Le 17 NOVEMBRE 1987 : Les organisations nationalistes rendent hommage à GHJUVAN’BATTISTA ACQUAVIVA et appellent tous les Corses à se rendre à ses obsèques.

LE FLNC S’EXPRIME LE 17 NOVEMBRE 1987

Le 17 Novembre 1987 : Le F.L.N.C, dans un communiqué, précise que GHJUVAN’BATTISTA ACQUAVIVA a été abattu par ROUSSEL alors qu’il participait à une action commando. Le F.L.N.C met ainsi un terme à la manœuvre d’intoxication lancée par la gendarmerie tentant de faire croire à l’opinion publique du GHJUVA BATTISTA ACQUAVIVA avait agi seul et qu’il serait mort accidentellement au cours du bagarre avec le colon ROUSSEL.

[Archives] Assassinat Ghjuvan’Batti Acquaviva, Déclaration du FLNC le 17 novembre 1987

Le 17 NOVEMBRE 1987 : Attentat à CORTI.

LE FLNC REND LES HOMMAGES MILITAIRES LE 18 NOVEMBRE 1987

Le 18 Novembre 1987 : Plusieurs milliers de personnes se recueillent devant la dépouille de GHJUVAN’BATTI lors de ses obsèques à ISULA ROSSA. Le F.L.N.C rend hommage à son militant en tirant des salves d’honneur à la sortie de la messe et ce malgré l’imposant déploiement des forces de répression. La Préfecture donnera l’ordre à F.R.3 de ne pas diffuser les images. La Direction de F.R.3 obéira.

Selon le journal le Monde du 20 novembre 1987 : Plus de trois mille personnes ont assisté, mercredi 18 novembre, à L’Ile-Rousse, aux obsèques de Jean-Baptiste Acquaviva (…).

Entre la morgue de Bastia et L’Ile-Rousse, le cortège funèbre, formé de plusieurs centaines de voitures, a été placé sous la surveillance constante d’un hélicoptère de l’armée, et des hommes de la gendarmerie nationale et du GIGN avaient pris position aux alentours de L’Ile-Rousse. Quelques minutes avant l’arrivée du convoi, le service d’ordre nationaliste a refusé la mise en place d’un quadrillage policier aux abords immédiats de l’église, un commissaire de police a été violemment bousculé et apostrophé par un militant au cri de  » Quarante-huit heures de garde à vue pour un cadavre, ça ne vous suffit pas ? « 

Juste après la messe, en langue corse, alors que le cercueil était placé dans le corbillard, à quelques dizaines de mètres de là, sur les marches de l’église, deux hommes, le visage dissimulé par des cagoules, sont apparus arme au poing. Lentement, ils ont tiré en l’air une douzaine de coups de pistolet avant de disparaitre dans le groupe compact d’une centaine de militants qui les entouraient. Aussitôt des slogans favorables à l’ex-FLNC étaient criés.

Au cimetière, le docteur Edmond Simeoni a prononcé l’éloge funèbre de Jean-Baptiste Acquaviva, fils de l’ancien compagnon du leader autonomiste. « Si ce cercueil, a-t-il déclaré, pouvait servir de trait d’union entre les Corses (…) dans une recherche fraternelle, passionnée et attentive d’un consensus pour bâtir un pays moderne démocratique qui ne renie rien de ses racines en épousant la modernité, alors le sacrifice de Jean-Baptiste Acquaviva ne serait pas vain. »

D’autre part, M. Ferdinand Roussel et son épouse, les propriétaires de la ferme où Jean-Baptiste Acquaviva a trouvé la mort ont annoncé leur intention de quitter définitivement la Corse.

Enfin l’intersyndicale de FR3-Corse a protesté contre la décision de la direction de la station de ne pas diffuser les images des obsèques montrant les hommes armés tirant des coups de feu en l’air.

 » GHJUVAN’BATTISTA, FRATELLU DI U FRONTE, SIMU FIERU D’AVE CUMBATTUTU A FIANCU A TE, MAI UN CI SCURDEREMU DI TE, MAI.  »

U F.L.N.C

 

 






 

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