#Corse « le salafisme, même dans sa version quiétiste, n’a pas droit de cité dans l’île » @JeanGuyTalamoni

(Unità Naziunale publié le 8 septembre 2018) Un professionnel de santé a été menacé par un homme armé, en Haute-Corse, pour avoir demandé à l’épouse de ce dernier de retirer sa burqa.

Un professionnel de santé en Haute-Corse a été menacé mercredi 5 septembre 2018 par un homme armé qui s’est présenté comme le mari d’une femme voilée à laquelle le soignant avait demandé de retirer sa burqa.

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Une enquête pour violence volontaire avec arme a été ouverte et confiée à la brigade de gendarmerie de Penta di Casinca (Haute-Corse), a indiqué à l’AFP la procureure de la République de Bastia, Caroline Tharot. « Ce professionnel de santé a été contacté le 29 août pour un rendez-vous le 3 septembre pour une consultation pour un enfant. La mère se serait présentée voilée et il lui a été demandé d’enlever son voile mais l’intéressée n’aurait pas accepté la réponse du professionnel de santé en disant que son mari allait venir le voir », a détaillé la procureure.

(Alta Frequenza) (France 3 Corse) (Corse Matin) (Corse Net Infos)


Au sujet de l’agression présumée d’un médecin par un islamiste

À Poghju Mezana, un professionnel de santé aurait été menacé avec une arme à feu dans des conditions qui confirmeraient l’existence de dérives islamistes en Corse. Si cet événement était avéré, notre soutien total serait acquis à la victime et à sa famille.

À cet égard, la position de notre majorité a été parfaitement claire depuis son accession aux responsabilités : si nous rejetons résolument toute démarche de nature raciste, nous nous opposons avec la même vigueur à l’introduction dans notre pays d’éléments fondamentalistes, indépendamment même de la question de la violence.

Ainsi, le salafisme, même dans sa version quiétiste, n’a pas droit de cité dans l’île.

Porteur d’idées incompatibles avec nos valeurs, il constitue souvent l’antichambre de groupes violents.

C’est ce que j’ai eu personnellement l’occasion de dire à plusieurs reprises aux représentants en Corse du culte musulman, lesquels ont manifestement bien reçu le message. J’en veux pour preuve l’attitude courageuse des responsables du lieu de prière de l’Ile Rousse qui, durant l’été 2016, avaient chassé des prédicateurs intégristes venus de l’autre côté de la mer.

Dans le même sens, conjointement avec le Président du Conseil exécutif, nous avons obtenu le vote par l’Assemblée de Corse d’une résolution solennelle contre l’islamisme radical, demandant aux services de l’Etat, qui disposent de la compétence juridique pour le faire, de fermer les lieux de prière où seraient détectés ce type de dérives.

J’ai également évoqué ce sujet avec Madame la Préfète et son prédécesseur. En cette rentrée institutionnelle, il ne me paraîtrait pas inutile que la Préfète de Corse vienne rendre compte devant l’Assemblée de Corse de l’action de ses services dans l’île, sur ce sujet précis et sur bien d’autres, conformément aux articles L4422-40 et L4422-41 du statut de la Corse, lesquels sont tombés en désuétude depuis de nombreuses années.

J’envisage de réactiver cette procédure et je consulterai sur ce point dans les heures à venir, pour avis, le Président du Conseil exécutif et les présidents des groupes.

Président de l’Assemblée de Corse
Jean-Guy Talamoni


Les évènements qui viennent de survenir à Poghju Mezana, où un acteur de santé aurait été menacé avec une arme dans l’exercice de sa profession, pour des raisons liées aux délires fanatiques d’individus dont les pratiques sont incompatibles avec la culture corse, appellent une mise au point.

Notre peuple exige le respect des valeurs qui fondent notre vie commune, il rejette l’islamisme et le fondamentalisme, avec ou sans leur corollaire la violence, qui sont des périls mortels pour nos libertés, et n’ont aucune place dans notre pays.

Notre hymne est le Diu Vi Salvi Regina.

La Corse est historiquement et majoritairement ancrée dans la chrétienté et aujourd’hui A Santa di Niolu nous rappelle que notre terre a une tradition multi-séculaire d’accueil.

CORSICA LIBERA


Communiqué : Agression d’un professionnel de santé à Poghju Mezzana

Nous condamnons toute agression visant les professionnels de santé dans l’exercice de leurs missions auprès des populations rurales et urbaines. Nous apportons notre soutien au médecin agressé. Ce type de violence n’a pas lieu d’être.

Sur la nature des faits, s’ils sont avérés, nous déclarons sans ambiguïtés que les fondamentalistes religieux n’ont pas leur place dans notre société et dans notre pays.

Nous n’opérons pas de distinguo entre les islamo-fascistes et les fascistes nustrali, le prétexte religieux en moins, ils sont les mêmes sur le fond. Leur lutte contre les droits des femmes, des LGBTI, des minorités, la laïcité, les droits de l’Homme et le genre humain en général les animent.

Ce faisant l’exploitation de la facho-sphère de cet acte isolé sur les réseaux sociaux doit être caractérisée pour ce qu’elle est : de la propagande d’extrême droite.

A Manca


Le 5 septembre dernier, une plainte a été déposée par un professionnel de santé dont le cabinet est installé à Poghju Mezana.

Le médecin aurait été menacé avec une arme par le mari d’une patiente, après avoir demandé à cette dernière de retirer son voile, afin de pratiquer un examen médical.

Si ces faits sont confirmés, nous assurons la victime de notre soutien le plus total. Un tel acte serait tout simplement inacceptable, car totalement contraire aux valeurs fondatrices de liberté, de tolérance et de respect de la société Corse.

Femu A Corsica, tout en combattant, depuis toujours, toutes les formes de racisme, souhaite réaffirmer avec force qu’il n’y aura jamais de place pour l’islamisme radical, le fondamentalisme et l’obscurantisme sur notre île.

FEMU A CORSICA


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