#Corse La victoire de l’union à la Législative – « À Populu Fattu Bisogn´à Marchjà »

3 Députés sur 4 sont issus de l’union « Per A Corsica » réunissant depuis décembre 2015 les indépendantistes de Corsica Libera, aux nationalistes / autonomistes de Femu A Corsica.

(Le Monde) (Le Point) (La Provence) (France 3)

Une victoire de l’union plébiscitée par les électeurs, un choix qui, sera difficile de contester pour la Territoriale de décembre prochain.

Les corses veulent l’union des nationalistes, ils l’ont démontré en choisissant 3 députés issus de Per A Corsica et en les portant à la gestion de l’Assemblée de Corse.

Les VICTOIRES de MARS 2014, DÉCEMBRE 2015 et de JUIN 2017

Juin 2017 et pour la première fois, trois nationalistes corses vont entrer à l’Assemblée. Il s’agit de Jean-Félix Acquaviva, Michel Castellani et Paul-André Colombani, tous trois issus du mouvement Pè a Corsica.

En Mars 2014, Gilles Simeoni, sous l’étiquette FEMU A CORSICA détrône Jean Zuccarelli à la Mairie de Bastia, puis en décembre 2015, l’union portée par PER A CORSICA, prend d’assaut la Collectivité de Corse.

Le Processus de Paix du FLNC  et la ligne rouge de l’ancien gouvernement

En juin 2014, le 25, le FLNC Union des Combattants déclarait : « Sur le terrain institutionnel et le plan électoral en particulier, le rassemblement des forces vives est nécessaire. Il doit s’organiser en priorité sur le socle d’une Corse en marche vers sa souveraineté. » Il avait alors annoncé une soetie progressive de la clandestinité et le dépôt des armes…

Mais depuis, aucune avancée n’a pu aboutir avec l’ancien gouvernement. Statut de Résident, Amnistie des prisonniers politiques et des recherchés, Coofficialité… Toutes les revendications légitimes du peuple Corse balayées par une ligne rouge derrière laquelle sont restés les élus de l’Assemblée de Corse

3 élus nationalistes Corses à l’Assemblée Nationale Française, Deux indépendantistes dont  1 Polynésiens et 1 Martiniquais

En Haute-Corse, les candidats nationalistes réalisent le grand chelem en s’adjugeant les deux circonscriptions du département. Dans la première, Michel Castellani étrille littéralement Sauveur Gandolfi-Scheit (Les Républicains, LR) avec plus de 60,5 % des suffrages exprimés.

Dans la deuxième circonscription, où le député sortant Paul Giacobbi (PRG) ne s’est pas représenté après une condamnation à trois ans de prison ferme pour détournement de fonds publics, Jean-Félix Acquaviva a balayé Francis Giudici (La République en marche, LRM), creusant largement l’écart déjà constaté au premier tour en remportant 63,5 % des voix. 

Paul-André Colombani, candidat nationaliste Pè a Corsica, fait tomber le bastion des Rocca Serra avec 55,22% des voix. Camille de Rocca n’a cumulé que 44,78 % des voix, alors qu’il avait une avance de près de 10 points au premier tour.

 

Sur la troisième circonscription, c’est le candidat du Tavini Huira’atira, Moetai Brotherson qui l’emporte devant le candidat du Tapura Huira’atira, Patrick Howell.

Jean-Philippe Nilor (Mouvement Indépendantiste Martiniquais) est élu avec 14711 voix (68,09%)

Les nationalistes corses observent depuis plusieurs années l’évolution du processus indépendantiste catalan qui proposeront un référendum sur l’indépendance en octobre prochain.

A quand en Corse?

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